Cry of the Inti (Sun God) est une installation visuelle mettant en lumière la pollution du Lac Titicaca, et incitant à la réflexion quant aux capacités et aux limites régénératrices et dépolluantes des plantes, notamment du roseau.

Selon la mythologie inca, Manco Capac et Mama Ocllo, fils et fille du Dieu Viracocha, sont nés au sein du Lac Titicaca, et auraient fondé l’empire Inca avec un bâton de Totora (roseau) à Cuzco, Machu Picchu. Le roseau est donc une plante particulièrement importante au Pérou.

Inspirée de la mythologie et de l’idée d’un Dieu Soleil protecteur, bienveillant et régénérant, l’installation se compose d’un bassin d’eau où se trouve des images représentant des prises de vue depuis le ciel du lac pollué.

Le spectateur ne peut que s’extasier sur la beauté du lieu... sans comprendre au premier regard que le lieu est en fait souillé d’une pollution durablement installée.

Les images du lac Titicaca sont le résultat de la contamination de l’eau par des déchets minéraux issues de l’industrie minière, d’eaux souillées issues du milieu hospitalier, et d’eaux industrielles contaminées par des produits chimiques jetés à 100 kilomètres du lac, dans la rivière Coata.

Le mouvement d’eau créé par les gouttes qui coulent du roseau efface l’image flottant sur le bassin mettant en abyme la dépollution et pollution constante du lieu.

L’image imprimée sur papyrus est un montage de 4 photogrammes issues des captations en drone du Lac Titicaca lors d’une exploration avec Danny Camacho, documentaliste.


[ Système de pompe d’eau réalisé en collaboration avec Antoine Vasse, Jeremy Bellavia et Sear Kasing, étudiants ingénieurs, dans le cadre du Module de co-création Arts et Sciences, Polytech’Lille-ESÄ.]


Cry of the Inti (Sun God)

Installation sculpture vivante, encre sur papyrus, bassin, roseau, lumière LED, 120x53cm.

2024


Teaser

Le mouvement d’eau créé par les gouttes qui coulent d’un roseau, une plante réputée dépolluante au Pérou, efface l’image flottant sur le bassin, dévoilant la pollution constante du lieu et de ses habitants aux métaux lourds.

Vivante, l’image sur le papyrus se transforme à chaque exposition : rongée par l’humidité et la moisissure, son visage change aussi vite que celui du Lac sacré Titicaca, épuisé par les pollutions successives issues des exploitations minières.

[ En exposition ]


Lieu
Roubaix, France

03 au 18 MAI 2024

Galerie DELTA Studio runspace


04 au 11 avril 2024

Lieu
Tourcoing, France

Galerie Commune